1°Sur les notions :
Qu’est-ce que la systémique ?
C’est la démarche par laquelle on appréhende la pensée en système. Parfois mise en opposition (à tort) avec une forme de réductionnisme analytique, elle cherche à dépasser les découpes intellectuelles pour comprendre les ensembles et leurs comportements.
Quel est son intérêt majeur ?
Elle permet d’appréhender la complexité des situations, de la pensée, de manière la plus fine possible actuellement (sauf preuve contraire) notamment en prenant en compte la dimension organique et donc non réductible, découpable, de ces situations.
Analyser avec précision et rigueur la complexité (qui est l’objet d’étude), nécessite de faire appel à une démarche adéquate pour s’en approcher, la comprendre : c’est le rôle de la systémique.
Qu’est-ce que l’on entend par complexité ?
L’Académie française dit que c’est l’état, le caractère de ce qui est composé d’éléments divers et entremêlés. Mais la complexité pour de nombreux auteurs spécialistes du sujet c’est aussi « l’inconnu, l’aléatoire ou l’incertain ». C’est les « rapports ambigus entre déterminisme et hasard apparent, entre ordre et désordre ». C’est en fait un nombre conséquent d’éléments, des caractéristiques propres et « surtout des liaisons ».
« La complexité est un tissu de constituants hétérogènes inséparablement associés : elle pose le paradoxe de l’un et du multiple ».
Pour l’appréhender, « c’est la nécessité des va-et-vient » et du « multidimensionnel » qui vient à notre secours (nous le verrons).
Pourquoi complexe et pas compliqué ?
Un« système simplement compliqué (si l’on peut dire) est un système à nombreux éléments plus ou moins en désordre, mais dont le principe de composition est simple ». Il y a donc une différence de nature entre le complexe et le compliqué, alors même qu’au premier abord certains pourraient les confondre.
Qu’est-ce qu’un Système ?
D’origine grecque, sústêma, signifiant « ensemble cohérent », « un système est un ensemble, formant une unité cohérente et autonome, d’objets réels ou conceptuels (éléments matériels, individus, actions… organisés en fonction d’un but (ou d’un ensemble de buts, objectifs, finalités, projets…) au moyen d’un jeu de relations (interrelations mutuelles, interactions dynamiques…), le tout immergé dans un environnement ». Cette définition présente des lacunes comme toutes les définitions qui cherchent à réduire un système. Ce qu’il est utile de percevoir c’est qu’un système peut se comprendre par ses aspects « Structurel – Fonctionnel – Historique » et est complexe le plus souvent lorsqu’il est ouvert (ce qui est toujours le cas en réalité ; à la différence de la cybernétique ou de rares exceptions existent notamment). En effet, un système n’est jamais véritablement clos et dès lors toujours en prise direct avec les aléas de son environnement.
Qu’est-ce que la dynamique des systèmes ?
Elle est une partie spécifique de la démarche systémique qui permet d’appréhender le comportement des systèmes complexes. Elle appréhende la manière dont se produisent les changements dans un système en fonction de l’évolution de la variable temporelle. Elle passe souvent par la réalisation de modèles et la simulation à partir de ces modèles par l’intégration de la variable T (temps) pour appréhender l’évolution des comportements.
Nous avons pu apercevoir la dénomination « Système Terre » : qu’est-ce que c’est ?
Le système Terre, ou Earth Sytem Model (ESM’s) est issu des sciences naturelles et études chimiques, physiques, biologiques et mathématiques, mais également de sciences transdisciplinaires des sphères anthropologiques, sociales, des idées (noosphère) … Ces sciences traitent la Terre comme un système intégré pour comprendre plus profondément les interactions entre ses différentes strates, et ainsi appréhender le passé, le présent et les états futurs de la Terre. C’est cette manière précise de lire, modéliser la Terre, de manière la plus symbiotique possible avec elle, c’est-à-dire en reliant toutes ses composantes, qui peut être défini comme « Système Terre ». Il est considéré le plus souvent comme la base de tous les autres « sous-systèmes ».
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2°Sur Ystem :
Que faites-vous chez Ystem ?
Nous nous concentrons sur ce que l’on nomme dans l’incertitude les intangibles (Capital intellectuel • Capital humain • Connaissance des acteurs et développements des réseaux) en partie rassemblés sous le prisme de l’indice de variété, qui sont des clés de résilience et les bases d’un opportunisme stratégique. Cela permet d’étendre au bout du chemin les tangibles que sont le chiffre d’affaires et le développement de projets.
C’est quoi l’indice de complexité et variété ?
La variété est certainement le ou a minima l’un des aspects les plus importants pour un système complexe. C’est elle qui permet d’évoluer et ainsi perdurer. Alors l’indice de variété permet de mesurer, diagnostiquer la variété complexe dans un premier temps, la réserve potentielle de variété qui s’en dégage (qui est la clé) et dès lors de se projeter sur la question de la complexité et la dynamique qui lui est inhérente.
Quel intérêt ?
Contrer comme le disait la reine de cœur de Lewis Carroll, le fait d’avoir besoin de « courir autant que possible pour rester au même endroit » est la volonté d’Ystem. Les systèmes complexes, sous-systèmes de structures en poupées gigognes sont ballotés, désorientés par des boucles de rétroactions notamment qui les dépassent. L’intérêt et donc de comprendre ces mécanismes, les connecter avec l’aspect stratégique par la systémique et dès lors concrétiser, tirer parti de cet éclairage différenciant pour réduire les vulnérabilités (le coût des pertes) et augmenter les opportunités (avantage comparatif).
Pourquoi ce nom « Ystem » ?
Ystem, est un nom issu d’un long cheminement pour à la fois sortir du « bruit » et « se concentrer sur l’essentiel ». Ystem c’est se focaliser sur ce qui fait la plus grande différence, en prenant en compte le S qui change tout. Un nom à la fois minimaliste, et évolutif donc … de Ystem à System. Un nom dynamique en somme.
Quel est le secteur d’activité d’Ystem ?
Ystem intervient par du conseil en stratégie, de manière protéiforme, auprès d’entreprises (du secteur primaire, jusqu’au tertiaire), collectivités et agences nationales. Elle peut ainsi accompagner des entités de secteurs d’activité variés, mais plusieurs ne sont a priori non couvertes comme par exemple les industries du tabac.
En tant que dirigeant, ai-je intérêt à faire appel à Ystem ?
Pour augmenter votre éclairage et réduire votre exposition, aux risques, aux défaillances l’intérêt est grand. Mieux comprendre son entité, ce qui l’environne, les interactions entre les deux et le pouvoir de manière exponentielle développer sa vision stratégique c’est une des promesses d’Ystem. Cela permet sur plusieurs plans de : pérenniser son entité, la rendre plus résiliente, stratégiquement anticipatrice et ainsi développer sa capacité à saisir des opportunités jusqu’alors non (ou à peine) perceptibles.
Mettre en place des boucles de rétroactions positives de réduction des pertes et augmentations des gains est le chemin commun que nous arpenterons.